Lotus 340R (1999) 16 décembre 2007
Posté par lotusespritaddiction dans : Z comme... Improbables Lotus , trackbackDécouverte sous la forme d’un prototype au salon de l’automobile de Birmingham en 1998, la Lotus 340R est officiellement présentée au salon de Genève en 1999.
En décidant de produire une petite série homologuée pour la route de son prototype conçu en seulement 16 semaines, suite à l’accueil enthousiaste du public et des clients de la marque en 1998, Lotus Cars a repoussé loin les limites du slogan cher à Colin Chapman, fondateur de la marque anglaise, « light is right » (ce qui est léger est bien). La Lotus 340 R est une barquette de sport 2 places de 3,62 m de long, à moteur arrière monté sur un châssis en aluminium et à la finition minimaliste.
Fixée sur le châssis en aluminium collé de la Lotus Elise à fond plat, la carrosserie en carbone dessinée par Russell Carr assisté de Stevens Crijns, se veut épurée, agressive et futuriste : phares pointus, flancs transparents qui canalisent l’air frais vers le moteur, quatre petits feux à l’arrière, rétroviseurs provenant d’une moto Aprilia, imposant aileron et échappement Janspeed spécifique.
La Lotus 340R est proposée en une seule présentation, teintes grise et noire, comme le prototype. Certains propriétaires ont depuis fait repeindre leur exemplaire, pour les rendre encore plus exclusifs.
L’intérieur minimaliste est signé Matt Hill comme l’extérieur. La voiture étant dépourvue de portières, il faut enjamber les flancs pour s’installer dans le cockpit. Conducteur et passager sont bien maintenus des sièges baquets en Alcantara avec ceinture quatre points. Le tableau de bord se résume à deux compteurs Stack, un tachymètre et un compte-tours. La voiture fait l’impasse sur tout le reste : autoradio, boite à gants, coffre. Le chauffage symbolique fonctionne en permanence.
Il n’y a pas de toit, ni de capote. Seul un tonneau cover est disponible en option pour protéger l’habitacle à l’arrêt. Le plancher est muni de trous pour évacuer l’eau de pluie en roulant.
Depuis juin 2006, ReVerie, le spécialiste britannique, commercialise un hard-top exclusif en carbone pour la Lotus 340R, au prix de 6000 €. Il s’installe en 15 minutes sur la voiture et intègre des portières à ouverture « papillon » et une entrée d’air sur le haut. La vision arrière quasi-inexistente peut être améliorée par l’ajout d’une caméra avec écran LCD fixé sur le tableau de bord.
Le moteur est un 4 cylindres 1,8 litres Rover K series VHPD (Very High Performance Derivative), placé en position centrale arrière, développant 177 chevaux. Les performances sont ébouriffantes grâce au poids contenu de 675 kg : 0 à 100 km/h en 4,9 secondes, et le 1000 m départ arrêté en 24,9 s.. Vitesse maximale de 214 km/h.
A l’origine, les concepteurs voulaient obtenir un rapport poids/puissance de 340 chevaux/tonne (d’où elle tirait son patronyme). La version définitive de la Lotus 340R étant plus lourde que le prototype, elle atteint « seulement » 262,2 chevaux/tonne. Un kit « piste », disponible en option à 4575 €, permet d’augmenter la puissance à 190 chevaux et d’atteindre les fameux 340 chevaux/tonne, mais uniquement pour un usage sur circuit.
La boîte de vitesses est manuelle à cinq rapports. La direction ne bénéficie d’aucune assistance. Le freinage, sans ABS, est d’une efficacité redoutable.
Les jantes en alliage de 15 pouces à l’avant et 16 pouces à l’arrière sont chaussées de pneumatiques slicks Yokohama et protégées par de simples garde-boue, dans l’esprit de la Lotus Seven.
Lotus Cars escomptait à l’origine produire 500 exemplaires par an de sa 340R. Finalement, les dirigeants décidèrent de la commercialiser sous la forme d’une série limitée numérotée à… 340 exemplaires, dont 10 réservés pour la France, 10 pour le Japon et 8 pour les Etats-Unis.
Vendue 56000 €, les 340 exemplaires de la Lotus 340R ont été vendues en décembre 1999 et livrées en mai 2000.
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